BEAUTE ET ESTHETIQUE

Les articles du blog sont moins nombreux ces derniers jours car nous avons passé la phase "arrivée" synonyme d' étonnements. Lucie disait ce soir: "on se fond vraiement dans la Chine". Effectivement, on venait de traverser la route sur un passage piéton, voyant au vert sans ciller bien qu'un scoot ait déboulé sous notre nez pendant qu'un vélo nous rasait les fesses et qu'un taxi nous sermonait du klaxon pour qu'on se presse.Nous nous habituons à la modernité que nous ne recherchions pas ici, nous nous débrouillons avec nos quelques mots de chinois pour nous déplacer, pour manger à peu près ce que nous voulons (sauf qu'on a remis le gag des tripes dimanche, lors d'une commande au resto très "lost in translation").

Si nous gribouillons moins pour le blog, c'est que nous sommes absorbés par notre quotidien sabbatique: l'école de Lucie le matin, les courses au marché, la bouffe, l'école de musique, les préparatifs pour nos sorties, le temps passé devant les écrans : bridge pour Thierry, communications diverses pour  Lucie, tentatives d'améliorer ce blog pour Véronique . On a réussi à mettre la vidéo des pandas et nous en avons d'autres en stock mais nous n'arrivons pas à les mettre en ligne: le système plante à tous les coups.

Notre quotidien, ce fut aussi une sortie chez le coiffeur, mère et fille. Nous nous sommes retrouvées toutes deux allongées pour un shampoing énergique qui a duré une heure. Heureusement, on est allongé très confortablement sur un lit en skaï. Le shampouineur (ce sont tous des garçons) effectue durant tout ce temps un massage du cuir chevelu: il frotte d'un côté, de l'autre, tapote les fontanelles, malaxe vers les tempes, pince vers le haut du crâne... Cela manquait un peu de douceur tout de même mais il parait que tous les masseurs-capilliculteurs ne se valent pas. Nous devrons trouver mieux.

Lucie devait se faire couper les cheveux, ce qui fut fait sous l'oeil d'une tripotée de garçons coiffeurs. Pendant ce temps, j'ai eu droit à un brushing qui m'a fait ressortir avec une quasi choucroute sur la tête. (La prochaine fois, j'essaie la couleur. Je ne promet pas de mettre les photos en ligne).

La plus grosse surprise est venue au moment de payer: 50 yuans pour les 2, ce qui fait environ 6,5 euros. Le prix du pourboire en France!

Du coup, on a remis ça le lendemain dans un salon de manucure. J'ai choisi un vernis bleu, assorti à la couleur du métro de Chengdu, Lulunette a fait dans le classique: rose à paillettes.

Parmi les choses que nous n'avons pas encore essayé: la pose de faux-cils, le massage des pieds ou le nettoyage d'oreilles (mais cela ne se pratique qu'en extérieur, dans les parcs de la ville).