Comment on dit "dolce vita" en Chinois?

Des oiseaux qui gazouillent par centaines, une baie vitrée ouverte sur un jardinet suspendu et mon postérieur calé sur un banc de bois qui devrait, logiquement mâcher les chairs. Il n'en est rien: sur le balcon de Jade, le bois est moelleux! L'assise en marquetterie de bois est élastique! C'est magique: on se cale sur ce banc comme dans un fauteuil Stressless. Tout ça pour expliquer que nous confinons au sublime!

A l'heure du café, sur le balcon de l'appartement et son fabuleux banc en bois dont la marquetterie est moelleuse à souhait

Après le marathon touristique de Pékin, nous prenons notre temps pour apprécier Chengdu, beaucoup moins speed que la capitale. Les rues sont bordées d'arbres qui forment une voute de verdure : on imagine que l'été, lorsque les températures frisent les 30/35°, cela doit être appréciable. Pour l'instant, on est à 25° dans la journée, le soleil ne tape pas trop fort et les habitants sont nombreux à profiter des nombreuses terrasses de "cafés" installées sur les places publiques. Café est évidemment usurpé: ici on boit du thé vert au jasmin dans de grandes chopes en verre, façon fête de la bière.

Hier, nous avons exploré à pied jusqu'à ce que nos ampoules nous indiquent le chemin du retour. Il a fallu de nombreux "point carte" pour se repérer car il faut reconnaître les caractères sur les panneaux directionnels. Il n'existe pas de plan du réseau de bus: nous devons nous faire briefer par Jade pour connaître les lignes les plus utiles. Le métro est en construction: il existe deux lignes pour l'instant, elles seront dix ou douze d'ici la fin de la décénnie!

Même performance pour l'aéroport: un terminal tout neuf, immense, en granit et charpente métallique voutée vient d'être inauguré. De quoi afficher le standing de la ville pour ceux qui arrivent là. A côté de ces infrastructures impressionantes, la ville regorge de petits ateliers. Comme ce fabriquant de couverture que j'observais ce matin: de larges bandes de coton brut, de 1,5 mètres envrions, sont roulées sur des bambous. L'ouvrière les deroule sur une immense table, posant les lais côte à côte, en plusieurs couches, selon l'épaisseur de la couverture désirées. Ensuite, elle pose sur le coton un genre de tissu fin, comme de la gaze, là aussi en plusieurs épaisseurs. Cela donne une belle couette artisanale. Thierry va dire que c'est trop gros à ramener mais moi je suis sûre que ça rentrera dans la valise.

Comments

[Didier]

Alors là, je craque : "Il n'en est rien: sur le balcon de Jade, le bois est moelleux! La de bois est élastique et on se cale sur ce banc comme dans un fauteuil Stressless" euh ... serait-ce l'effet de certains champignons chinois ???

La cuisine du Sichuan est épicée non ?

[Li Ya]

Je vous suis depuis le début et je sens que vous allez vous plaire à Chengdu. Une gastronomie incroyable (là bu là ?), de beaux parcs et de magnifiques excursions alentour. (Je ne parle pas d'architecture, en Chine on navigue entre nostalgie et effarement non ?) Et à défaut de bridge, Thierry va pouvoir jouer au majong avec les retraités rigolards qui s'installent dans les parcs au milieu des bambous, profiter des ramoneurs d'oreilles et des masseurs qui y déambulent...

Bises à tous les 3 qui me faites rêver !